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Les
huit épisodes des guerres de religion
Chronologie visant à donner la tonalité
générale de ces guerres.
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1562-1598 |
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Guerres de
religion (deuxième moitié des années 1500). Long conflit de trente-cinq ans divisé en huit
guerres. -
qui opposent
les catholiques. Le protestantisme est une hérésie, une peste, disent
les catholiques et le roi, en tête. -
et les protestants calvinistes
(les réformés). Ils sont en nombre croissant, et ils exigent une
reconnaissance de leur culte. Dans la suite, on
tente de séparer les initiatives: -
Gouvernement
et catholiques d'une part et -
Opposition
et protestants de l'autre. |
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Première guerre de
religion Charles IX |
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François de Guise ordonne le massacre d’un groupe de protestants à
Wassy (1562) qui célébrait son culte dans la ville et non hors de la ville comme
le voulait un édit en vigueur. -
Le duc de Guise contraint Catherine
de Médicis et le jeune roi Charles IX à prendre parti pour les
catholiques. -
François duc de Guise meurt dans une embuscade (1563). Catherine repend la main et impose la
paix. -
Catherine
signe la paix à Amboise (1963): culte autorisé aux nobles et dans certains
lieux réservés. |
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Sous la
direction du prince Louis de Condé, les protestants s’emparent
de nombreuses villes. -
La guerre
civile s'installe avec des massacres des deux côtés -
L'armée des
réformés (des protestants) obtient le soutien financier de la reine. -
d'Angleterre en
échange de la ville du Havre. -
L’édit interdit
les nouvelles conversions au protestantisme. -
Durcissement
entre les deux religions. |
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Deuxième guerre Charles IX |
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Rivalité entre
le jeune frère du roi, Henri duc
d'Anjou et le prince de Condé. -
Pour les éloigner
des influences étrangères néfastes,
Condé tente l'enlèvement de Charles
IX et de la reine-mère Catherine
à Meaux (1967). Il échoue. -
Le duc d'Anjou poursuit l'armée protestante. -
Le manque de
moyens de part et d'autres aboutit à la paix de Longjumeau (1568),
renouvelant l’édit d’Amboise. |
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L'Édit
d'Amboise passe mal! -
De plus, le roi
d'Espagne réprime les protestants aux Pays-Bas. -
Les protestants
craignent les représailles -
Condé tente
d'affamer Paris -
Il est repoussé
à la bataille de Saint-Denis -
Mort du
connétable Anne de Montmorency. -
Condé et
Coligny refuse de se battre en attendant des renforts allemands. |
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Troisième guerre Charles IX |
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Idée d'une coordination
internationale des catholiques. -
Les catholiques
tentent de capturer Condé puis
aussi l'amiral Coligny (1568).
Échec -
Une bulle
papale (Pie V) ordonne la croisade
contre les hérétiques (1568). -
Le duc d'Anjou remporte
la bataille de Jarnac (1569); Condé
y trouve la mort. -
Il gagne
également la bataille de Moncontour (1569). -
Nouvelle trêve
en 1570, l'édit de Saint-Germain. Liberté de culte comme Amboise, plus
liberté dans les faubourgs de 24 villes et quatre places de sûreté: La
Rochelle, Cognac, Montauban et La Charité. |
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Les catholiques
n'accordent aucune confiance à Condé. -
Les chefs
protestants se regroupent à La Rochelle, leur capitale: Condé, Coligny, Jeanne d'Albret, Henri de Navarre (fils de Jeanne) et Andelot. -
Coligny
prend la suite de Condé à la tête
des calvinistes. Il nomme Henri de
Navarre et Henri de Condé
comme chefs des armées. -
Coligny
remporte quelques victoires. |
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Quatrième guerre Charles IX |
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Le roi Charles IX reprit l’initiative en
1571, en organisant le mariage de sa propre sœur Marguerite de Valois, avec son parent huguenot, Henri de Navarre (futur Henri IV), afin d’éliminer les
divisions au sein de la cour. -
Sous
l'influence de sa mère, Catherine de
Médicis, Charles IX, affolé par des rumeurs de complot, décide d'exécuter
les chefs huguenots. C'est le massacre de la Saint-Barthélemy (1972). -
Les troupes du
duc Henri de Guise sont à l'œuvre dans le quartier de Saint-Germain l'Auxerrois,
puis la folie du massacre gagne la foule parisienne et en province. -
Le culte
protestant est interdit Le conflit est relancé. -
La quatrième
guerre s’achève par l’édit de pacification de Boulogne (juillet 1573): outre la
liberté de conscience, liberté de culte dans trois villes. |
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Depuis la paix,
Coligny semble tout puissant. -
L'amiral
Gaspard de Coligny, chef des huguenots, d'abord blessé, sera
assassiné. -
Les
protestants, venus en grand nombre à Paris pour le mariage d'Henri (futur Henri IV) et Margot (sœur du roi), réclament
vengeance. -
Des milliers de
huguenots furent massacrés. Trois mille morts à Paris. L'Amiral Coligny est tué. Au total, 13 000 morts. Seul Henri de
Navarre et Condé seront épargnés et devront abjurer. -
Un grand nombre
de conversions forcées au catholicisme, y compris celles d’Henri de Navarre et du fils de Condé. -
Constitution de
l’Union des protestants du Midi, sorte de République protestante
avec comme capitales Nîmes et Montauban et un gouverneur général: Condé |
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Cinquième guerre Henri III |
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Les catholiques
modérés, forment le parti des politiques des malcontents, dirigé par le frère
cadet du roi, le duc d’Anjou. -
Charles IX
réprime la fronde: Montmorency
embastillé puis exécuté comme beaucoup d'autres. -
Henri III,
qui succéda à son frère Charles IX
(1574), poursuivit la guerre. -
Henri III contraint
à signer la paix à Étigny, puis l’édit de Beaulieu (6 mai 1576), qui
satisfaisait les revendications des Malcontents. |
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Depuis
l'Angleterre, le comte de Montmorency, chef des huguenots, lance une
offensive sur la Normandie. -
Les Malcontents
fuient en province ou à l'étranger. -
La lutte tourne
à l'avantage des révoltés: encerclement de Paris -
Liberté de
culte; -
Garanties
militaires; -
Représentation
paritaire (catholiques et protestants) aux parlements; -
Indemnités aux
victimes de la Saint-Barthélemy. |
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Sixième guerre Henri III |
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Opposés à cet accord,
les ultra-catholiques, ou intransigeants, formèrent alors une Sainte Ligue à
Péronne, en 1576, sous la conduite du duc Henri de Guise, dont le but était d’éradiquer le protestantisme. -
Cette sixième
guerre s’acheva par la paix de Bergerac, puis l’édit de Poitiers: le culte
réformé n’était autorisé que dans une ville par bailliage. |
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La réunion des États généraux à Blois
n'apporte aucune amélioration à la situation et la guerre recommence en mai
1577. -
Mais, aucun parti n'est en mesure de
l'emporter |
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Septième guerre Henri III |
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Catherine de Médicis cherche à pacifier le royaume. Elle donne 15
places de sûreté pour 6 mois. Les protestants
refusent de les rendre à l'échéance Henri de Navarre prend Cahors -
La paix de
Fleix (près de Bergerac) en 1580
accorde quinze places de sûreté aux protestants pour six ans. |
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La septième de
ces guerres de Religion, dite guerre
des amoureux, car le protestant Henri
de Navarre et sa femme Marguerite
de Valois, la reine Margot, entourés de seigneurs frivoles, mènent
joyeuse vie à Nérac |
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Huitième guerre Henri III 1589 Henri IV |
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Le frère cadet
du roi Henri III, le duc d’Anjou,
François d'Alençon, meurt en juin 1584.Il n'y a plus de Valois. -
Henri de Bourbon, roi
de Navarre est le successeur
légitime d'Henri III. -
Les catholiques
ne veulent pas de ce huguenot qui risquerait d'imposer sa religion. -
Les Guise actionnent la Ligue, le pape et
l'Espagne pour faire avorter cette succession. -
Le roi Henri III les rejoint. -
En 1588,
journée des Barricades, le peuple est favorable à Henri de Guise et à la Ligue. Paris
est aux mains des ligueurs et à sa terreur: tribunal d'exception, massacres
des politiques (catholiques modérés), processions en armes, etc. -
Henri III
s'enfuit à Rouen -
Le duc Henri de Guise (Le balafré) est nommé
lieutenant général du royaume -
Henri III
le fait assassiner ainsi que son frère le Cardinal de Lorraine (décembre 1588). Après ces deux meurtres, Henri III s'écrit: À présent, je suis
roi. -
Les Ligueurs se
soulèvent contre le roi. -
Henri III
est poignardé à mort par Jacques
Clément, un moine dominicain ligueur (1589). -
La Ligue ne
reconnait pas Henri IV. -
La ligue est
soutenue par les espagnols. -
Le pape lève une armée contre Henri IV.
La France, fille ainée de l'Église, ne saurait être gouvernée par un
protestant. -
La Ligue réunit
des états généraux (1593). Problèmes internes et conversion d'Henri IV: aucun résultat. |
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En 1585, Henri
III est accusé de faiblesse envers les protestants. Il cède. L'édit de
Nemours proscrit la religion réformée. -
Henri de Navarre a abjuré sa conversion forcée au catholicisme; il
est désormais le chef du parti protestant. -
Lancée par les
huguenots, la huitième guerre de religion commence: la guerre dite des trois Henri -
Victoire d'Henri de Navarre sur les armées du roi
à Coutras (1587) -
Henri III
s'allie aux huguenots -
Henri de Navarre avec Henri III assiègent
Paris. -
Henri de Bourbon, roi de Navarre, devient Henri IV. -
Henri IV
gagne quelques batailles conte la Ligue, mais
doit s'incliner et lever le siège de Paris (1591). -
Henri IV
abjure. La bourgeoisie parisienne lui est acquise et le roi peut enter dans
Paris (1594). Sully aurait
dit: |
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Par l’édit de Nantes (13 avril 1598), les huguenots se virent accorder la liberté de
culte et le contrôle d’un grand nombre de places de sûreté dans la France de l’Ouest et du Sud. Ces victoires
apparentes masquaient le fait qu’ils se retrouvaient en position de minorité
assiégée. À l’exception de la liberté de culte et de l’égalité civile, les
privilèges politico-militaires furent abolis par le fils d’Henri
IV, Louis XIII, et par Richelieu, en 1629, avec la paix d’Alès. |
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Voir |
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