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Titre
génér |
L'AMI DE
GALILÉE |
Auteur |
Isaia Iannaccone |
Édition |
Stock - 2006 |
Traduction |
Nathalie Bauer |
Sujet |
Rome 1611. Remise en questions des Saintes Écritures. Inquisition. Un mathématicien, médecin et botaniste, ami de Galilée, Johann Schreck
dit Terrentius. Décide de se faire jésuite pour aller découvrir la Chine. Ce qu'il fit! |
Lecture |
Ce roman de 450
pages (gros caractères) se lit très facilement Atmosphère de la lutte des savants et des hommes de
foi bien reconstituée Bilan de certaines connaissances scientifiques de
l'époque, surtout en mathématiques
et botanique pout guérir. Très agréable à lire |
COMPARAISON |
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Schreck se ressaisit. De même que les oiseaux de mer surmontent les
rafales de vent saumâtre et trouvent refuge sur la falaise que balaie la
fureur des éléments, de même les faits, les attitudes et les paroles du
passé acquirent un ordre et une signification dans son esprit. À présent, il savait qui était le limier de
l'Inquisition. Page 434 |
Voir Formes d'esprit
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Dias n'ignorait pas que bon nombre de ces
missionnaires étaient venus d'Europe
dans le dessein même d'étudier les planètes
et les étoiles qui encombraient le ciel, mais il n'aurait jamais imaginé
que, pour favoriser l'étude de ces corps célestes, ils eussent négligé Dieu, les saints, les
bienheureux et tous les habitants du paradis qui peuplaient ce ciel. Ainsi, Giulio Aleni
n'avait que la géométrie et la géographie en tête; Terrentius
ne se contentait pas de s'occuper de mathématiques et d'astronomie: il
rédigeait un ouvrage en chinois
sur le corps humain, faisait des
recherches sur les herbes dans une officine de la ville, avec un certain
docteur Li Jianfang, et avait ouvert un dispensaire
pour soigner les pauvres; Schall von Bell, son compatriote, se vouait quant à lui à la trigonométrie et aux mesures
célestes; Giulio Tolentino aidait aux traductions; enfin, Giacomo Rhô,
phagocyté par sa propre ambition, avait décidé de transmettre aux Chinois,
dans un livre qu'il voulait intituler Shou Suan, c'est-à-dire « Calcul
», la méthode ingénieuse que Henry Briggs avait inventée avec l'aide du baron
de Merchiston John Napier pour simplifier les multiplications. Page 348 |
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Paolo,
par exemple, passait son temps à égrener un chapelet qui n'était autre qu'un mâla bouddhiste, reconnaissable au nombre de ses perles -
cent
huit - identique à celui des désirs que les disciples de Bouddha
jugeaient coupables. De plus, il récitait des versets du canon bouddhiste, non
des Ave, des Pater ou des Gloria, et personne ne trouvait rien à y redire ! Page 348 |