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Titre général |
CONFESSION |
Titre original |
The confession |
Auteur |
John Grisham Américain,
né en 1955 |
Traduction |
Johan-Frédérik Hel
Guedj |
Édition |
Best-sellers
/ Robert Laffont - 2011 |
Sujet |
Il est
à quelques jours de son exécution. En attente dans le couloir de la mort dans
une prison du Texas. Son
avocat est convaincu de son innocence. Le
véritable assassin se présente à un pasteur. |
Lecture |
Roman de 493 pages qui se laisse
lire agréablement. Si vous ne lisez pas ce roman d'une traite, je vous
conseille de noter les noms des personnages pour vous y retrouver. Plaidoyer contre la peine de mort.
John Grisham dénonce la partialité raciale, l'incompétence, la corruption
politique et la violence. |
Quelques extraits du livre
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D'un
geste preste, il ouvrit son blazer pour révéler un Glock neuf millimètres
sanglé sous son aisselle gauche. Page
44 |
Voir Pistolet
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Basé
sur l'absence totale de preuve matérielle, basé sur le fait qu'il avait un
alibi – il était ailleurs –, basé sur le fait que ses aveux sont aussi
inexistants qu'un billet de trois dollars,
basé sur le fait qu'il a toujours nié toute implication. Pages
46-47 |
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Les
choses sont très différentes, cette fois-ci, Joey, fit Pryor à voix basse, en
insistant. On est à la fin du quatrième
quart-temps, pour Donté, le match est presque terminé. Page
50 Ici, expression signifiant que le stade ultime
est atteint; c'est la fin. |
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Combien
avons-nous payé jusqu'à présent? (…) -
Pas loin de quatre cent mille dollars. -
Cela inclut
les honoraires d'avocat, au taux
horaire de cent-vingt-cinq dollars de l'heure, plus les frais, surtout pour
les détectives privés, et ensuite une belle part réservées aux témoins
experts. -
Cela fait
beaucoup d'argent, admit Martha. -
Oui et non.
Quand un cabinet d'avocat travaille à cent-vingt
dollars de l'heure, il perd pas mal d'argent. Je ne le referai plus
jamais. Page
108 |
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Ici,
tout est conçu pour rendre la vie aussi pénible que
possible. Prends l'heure des repas. Ils nous servent le petit déjeuner à trois heures du matin. Pourquoi? Personne n'en
sait rien, et personne ne pose la question. Ils nous réveillent pour nous
refiler de la merde qui ferait fuir à peu près tous les chiens. Le déjeuner,
c'est à trois heures de l'après-midi. Le
dîner à dix heures du soir. Des œufs
froids et du pain blanc au petit déjeuner, quelquefois des crêpes avec de la
compote de pommes. Des sandwiches au beurre de cacahuète pour le déjeuner.
Parfois des sandwiches à base de mortadelle, mais une mortadelle dégueulasse.
Un poulet caoutchouteux et de la purée mousseline au dîner. Un
juge, je ne sais trop où, a décrété que nous avions droit à deux mille deux cents calories par jour – je suis sûr que
tu es au courant – et s'ils se rendent compte qu'ils sont un peu courts, ils
nous empilent encore du pain blanc. Il est tout le temps rassis. Hier, au
déjeuner, j'ai eu cinq tranches de pain
blanc, du porc froid et des fayots, et un morceau de cheddar moisi. Page
131 |
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Plus
que onze heures devant eux. Il songea à
Charles Lindbergh et à son vol en solitaire jusqu'à Paris. Trente-trois
heures et demie d'affilée,
sans avoir dormi la nuit précédant son décollage de New York. Lindbergh avait
écrit plus tard qu'il était resté éveillé soixante
heures de suite. Le frère de Keith était pilote et adorait raconter ces
histoires. Page
194 Charles Lindbergh, aviateur américain (1902 –
1974). Il réussit le premier la traversée sans escale de
l'Atlantique nord (1927), à bord du Spirit of Saint Louis, entre Roosevelt
Field (New York) et Le Bourget. |
Voir Histoire