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Titre |
Genesis |
Titre original |
The Genesis Code |
Auteur |
John Case |
Traduction |
Nicole
Hibert |
Édition |
Albin
Michel – 1997 |
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L'archiviste, qui
assumait à l'occasion les fonctions de sous-secrétaire, ne se gênait pas pour
exprimer ses opinions en matière de théologie. Traditionaliste, il appelait —
bruyamment — de ses vœux « un catholicisme plus musclé » et avait à plusieurs
reprises évoqué la « vraie messe » — ce qui, évidemment, était une critique à
peine voilée des réformes mises en œuvre par Vatican II. Extrait page 31 Concile Vatican II (1962-1965):
vingt et unième concile œcuménique reconnu par l'Église
catholique romaine, qui devint le symbole de l'ouverture de l'Église au
monde moderne. Le concile fut annoncé par le pape Jean XXIII le 25 janvier 1959 et cent soixante dix-huit réunions furent tenues
chaque automne pendant quatre années
consécutives. |
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Il terzio piano – le troisième
étage en italien (notez que piano veut dire étage) C'est là, dans le palais
apostolique, que se trouvent les appartements du souverain pontife. |
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Les affaires du
Vatican, comme celles de n'importe quel État indépendant, étaient gérées par
un appareil bureaucratique, la curie, qui avait pour mission de diriger cette
gigantesque entité connue sous le nom d'Église
catholique, apostolique et romaine. Outre la secrétairerie d'État, chargée
notamment des questions diplomatiques, la curie comportait neuf congrégations comparables à des ministères
et dotées d'attributions spécifiques. La Congrégation
pour la doctrine de la foi, lointaine héritière de la Congrégation de la
Suprême Inquisition, et connue jusqu''en 1965 sous le nom de Congrégation du
Saint-Office, était la plus puissante de ces institutions. Vieille de plus de
quatre cent cinquante ans, elle demeurait
l'un des organes vitaux de l'Église. Elle avait pour tâche de promouvoir et
de protéger la doctrine, et était compétente en matière d'hérésie, de délit
contre la foi et d'excommunication. Dans certaines affaires extraordinaires,
des membres de la Congrégation étaient autorisés à pratiquer des exorcismes
et à prendre toutes les mesures nécessaires pour défendre la foi. (…) Le cardinal Stefano
Orsini, qui dirigeait la Congrégation pour la doctrine de la foi, avait
fréquenté trente-cinq ans plus tôt les bancs
de l'Université pontificale grégorienne en compagnie d'Azetti. Orsini était
maintenant un prince de l'Église, à la tête d'un dicastère comprenant neuf cardinaux de moindre rang, douze évêques et trente-cinq
prêtres — tous érudits de premier ordre. Extrait page 20 |
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Au départ, l'être humain est un œuf
fécondé — le zygote. Le noyau de cette cellule initiale contient les chromosomes qui portent
l'information génétique. Au cas où vous vous poseriez la question, chaque
espèce a un nombre spécifique de chromosomes. Le chien en a soixante-dix-huit, le poisson quatre-vingt-douze. Vous et moi, nous en avons quarante-six — la moitié nous viennent de notre
mère, et l'autre moitié de notre père. Vingt-trois
chromosomes pour l'ovocyte, et autant pour le spermatozoïde qui l'a fécondé. Extrait page 405 Il étudiait les
cellules totipotentes
d'embryons de grenouille. D'après ses dernières publications, il travaillait
sur l'embryon au stade de morula
— l'œuf est alors segmenté en seize
cellules appelées blastomères.
Il cultivait ces embryons, avec un matériel très rudimentaire, pour voir
s'ils donnaient naissance à des organismes identiques. — Il clonait des
grenouilles ? — Non, il les «
gémellisait », si je puis dire. — Quelle est la
différence ? — Eh bien, le
patrimoine génétique des jumeaux homozygotes
provient de deux sources: la mère et le père. Tandis que celui des clones
provient de la mère ou du père. Pour obtenir un clone, il faudrait prélever
le matériel génétique d'un ovocyte... — Le noyau, donc... — Et le remplacer
par le noyau d'une cellule totipotente, au premier stade du développement
embryonnaire. On aurait alors un clone, dont le patrimoine génétique proviendrait
d'une seule source. Extrait page 408 |
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L'antique isoloir résonnait
de secrets chuchotés et de paroles d'absolution. On y avait avoué des milliers de péchés – ou plutôt, estimait l'abbé
Azetti, une dizaine de péchés des milliers de fois. Extrait page 13 |
DicoNombre |
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Voir |
Lectures – Index Le tour du monde en quatre-vingts jours Days roman |
Aussi |
Histoire – Index
Géographie – Index |