|
Titre |
Le monde inverti |
Titre original |
The inverted world |
Auteur |
Christopher Priest |
Traduction |
Bruno
Martin |
Édition |
Folio
SF – 2002 |
Sujet |
Il y a la cité Terre et, autour, le monde extérieur. Le héros connaît bien
la cité il y a été élevé. Sa destinée est d'être un membre de la guilde À ce titre, il aura
à sortir de la cité et devra découvrir le monde externe. Très étrange sur
bien des points. Quel est le rôle de
la cité terre? Pourquoi est-elle là? Comment fonctionne-t-elle? Pourquoi tout
ce travail autour de cette ville? Etc. |
Lecture |
Un roman de 390 pages qui fait aller
d'étonnements en étonnements. Le suspens est bien distillé. Même si tout
l'objet du livre est de raconter une histoire mystérieuse, l'explication
scientifique donnée en dénouement ne gâche rien. Si vous voulez vous
ménager un peu d'imprévu, ne lisez pas la quatrième de couverture qui en dit
trop. |
Lever de SOLEIL |
|
Les ténèbres se faisaient peu à peu moins épaisses et le ciel tournait
au gris foncé. Au loin, je distinguais le point de fusion des nuages avec
l'horizon. Une ligne rouge très pâle commençait même à cerner le contour d'un
petit nuage. Comme portés par la lumière, le nuage et ses compagnons se déplaçaient
lentement au-dessus de nous. Le vent les entraînait loin de la source
lumineuse. Le halo rougeâtre s'étendait, touchant par instants les nuages à
la dérive, les chassant d'une vaste étendue de ciel qui se teintait alors
d'un orange profond. Toute mon attention se fixait sur cette vision : c'était tout
simplement ce que j'avais connu de plus beau de toute ma vie. Presque imperceptiblement la teinte orangée s'élargissait,
s'éclaircissait. Les nuages étaient encore marqués de rouge, mais à l'endroit
précis où le ciel touchait l'horizon, une clarté intense grandissait de
minute en minute. Page 32 Voir Soleil |
|
|
Je me rappelai d'une période (…) lorsque notre professeur nous avait
conduits au royaume du calcul
différentiel. Les mathématiques
sous tous leurs aspects avaient éveillé une seule et même réaction chez moi —
une absence totale d'intérêt se soldant par des résultats désastreux — et
cette danse de figures
abstraites ne m'avait nullement paru différente. L'enseignement portait sur un genre de calcul appelé fonctions; on nous apprenait à
tracer des courbes pour les représenter. Ces graphiques venaient de me
fournir la clé de mon souvenir. J'avais toujours eu un modeste talent de
dessinateur, et pendant quelques jours mon intérêt s'était éveillé. Pour
mourir presque immédiatement, car je découvris que les courbes ne
constituaient pas une fin, mais seulement le moyen de découvrir d'autres
aspects des fonctions... et j'ignorais ce qu'était une fonction. Un des graphiques avait fait l'objet de discussions fort détaillées. Il montrait la courbe d'une équation
où une valeur était représentée comme la réciproque — ou l'inverse — de
l'autre. La courbe était une hyperbole.
Une partie en était tracée dans le secteur positif, l'autre dans le négatif.
Chaque extrémité de la courbe avait une valeur infinie, positive et
négative. Notre professeur nous avait montré ce qui se passerait si l'on faisait
pivoter le graphique
autour de l'un de ses axes. Page 259 Voir Coniques |
Voir |
Lectures – Index Le tour du monde en quatre-vingts jours Days roman |
Aussi |