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UNIVERS
13,7 milliards d'années,
"Plat",
En expansion continue, et
4% de matière conventionnelle,
seulement!
66 km/s/Mpc, constante de Hubble Connaissances qui
s'enrichissent par l'observation
du rayonnement fossile par satellites
(COBE, WMAP, PLANCK) |
Précision comparée sur les images |
puis
mise à jour 2013 (Satellite Planck) |
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Expansion de l'Univers |
Confirmé
en 2013 |
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Croissance fulgurante au démarrage |
Confirmé
en 2013 |
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Âge de l'univers (big bang) |
13,8 (13,7) milliards d'années 1% |
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L'Univers opaque devient transparent
La lumière se propage dans l'espace |
380 000 ans après
le bigbang. |
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Naissance des étoiles |
200 millions
d'années après le bigbang. |
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Forme de l'Univers à grande échelle |
Rectiligne (en
gros: plat). |
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Expansion |
Continue (donc: pas
de big crunch). |
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Expansion continue poussée par |
"Énergie
sombre". |
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Composition de l'Univers |
68,3% (73%) d'énergie
noire 26,8% (23%) de matière
noire 4,9% ( 4%) de matière visible |
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Première lumière dans l'Univers |
380 000 ans après le bigbang |
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Aujourd'hui observable en tant que |
Rayonnement fossile
cosmologique Fond diffus
cosmologique |
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C'est un rayonnement micro-onde très froid |
Moyenne: 2,7 0,017 K
soit
– 270,45 °C |
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Photons issus de ce rayonnement |
400
/ cm3 dans tout l'Univers. |
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Découverte |
1964 – Arno Penzias et Robert Wilson Découverte
par hasard alors qu'une équipe de scientifiques préparait une antenne
spéciale pour détecter ce rayonnement que certains physiciens (Gamow puis
d'autres) avaient déjà prévu. |
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Observation COBE |
1992 –
Irrégularités visibles |
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Observation WMAP Wilkinson Microwave
Anisotropy Probe, Lancé en juin 2001, Mesure au
millionième de degré, Couverture complète
de l'espace. |
2002 -
aspérités marquées -
"grumeaux" de l'univers -
préfiguration des amas de galaxies |
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Observation PLANCK Satellite européen |
2009 Il
faudrait 1000 ans à WAP pour obtenir la précision obtenue par PLANCK en trois
mois. Voir Constante de Hubble |
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Image
Je
suis au milieu d'une explosion dégageant un gros nuage de gaz. Ce nuage de
propage dans toutes les directions. Je vois bien sa frontière, sa limite qui
part au loin, tout en s'élargissant. J'observe un fond
de plus en plus diffus. Lorsque,
100 000 ans après le bigbang, la lumière a explosé, elle a remplit l'espace
et s'est propagé dans toute les directions comme une bulle qui enfle. De tout
temps, au-delà, il n'y pas de lumière. C'est un mur
de lumière. Lancé à environ 3 000 kelvins, après pratiquement 13
milliards d'années, il s'est tellement dispersé, détendu, qu'il n'est plus
qu'à moins de 3 kelvins (2,7). |
WAP PLANCK |
Voir Satellite Planck
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Après le Big Bang,
pendant un certain temps (100 000 ans), l'énergie globale du système restait
constante puisque aucun photon ne s'en échappait. Alors les protons et les électrons se sont combinés pour former
des atomes d'hydrogène. Les photons
ont cessé d'interagir avec la matière, et la température
de ce rayonnement cosmologique, gaz de photons en équilibre thermique, a
commencé à diminuer en raison de l'expansion.
De 10 000 kelvin
au départ, on devrait observer ce rayonnement témoin du Big Bang sous la
forme du rayonnement d'un corps noir dont la température ne serait plus que
de quelques degrés. Historique Le physicien américain
George Gamow à posé les premiers éléments de cette théorie quantitative en
1948. Après de nombreuses
interrogations sur des surplus de température lors de certaines expériences,
Arno Penzas et Robert Wilson des Laboratoires Bell ont été les premiers à
détecter le rayonnement en 1965.
En avril 1992, le satellite
COBE a permis de connaître cette température du rayonnement cosmologique avec
une très grande précision: 2,736. T
= 2,736 K T
= – 270 °C Caractéristiques Le rayonnement est
isotrope avec cependant quelques fluctuations de 30 millionièmes de kelvins. L'univers était
très homogène au moment du découplage entre le rayonnement et la
matière. Au contraire,
l'univers actuel présente des structures très marquées. Mais les
micro-fluctuations sont suffisantes pour expliquer une hétérogénéité, sorte
de germes pour amorcer la formation des galaxies. Les variations
saisonnières du rayonnement sur 1 millième de degré kelvin témoignent de la
rotation de la Terre
autour du Soleil
à la vitesse de 30 km/s. La dissymétrie du
rayonnement (3,3 millièmes de degré kelvin), un point chaud et un point froid
à l'opposé, montre que la Terre a une vitesse dans le ciel de 620 km/s dans
la direction des constellations de l'Hydre et du Centaure. On se déplace à
cette vitesse par rapport à l'ensemble des particules émettrices du
rayonnement fossiles. Résultante
de nos divers mouvements autour du Soleil, du Soleil autour de
la Voie lactée, de notre galaxie
dans l'amas de la Vierge, et celui de cet amas
dans l'univers. Galilée et Einstein
nous ont appris que le mouvement absolu n'existe pas. Mais aujourd'hui, on
n'imagine pas d'autres mouvements que ceux dont la résultante nous est donnée
par l'observation de la température du rayonnement fossile. |
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La nucléosynthèse
primitive décrit la formation des éléments
chimiques. Or, il faut des températures près de cent millions de
fois supérieures à notre température ambiante pour que les éléments puissent
se créer à partir de protons et de neutrons. Ces températures
ont existé une seconde après le bigbang. L'abondance
relative des éléments dans l'Univers permet d'attester des différentes phases
ayant succédées au bigbang. |
Suite |
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Voir |
Âge
de l'univers selon saint Augustin et autres
Astronomie
– Glossaire Big
bang, big chill, big crunch
Le temps
– Glossaire |
DicoNombre |
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Sites |
Résultats satellite
Planck – CNRS Le
Big Bang – ESA Kids |
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