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Humour
Le douanier à un automobiliste qui ne
semble pas clair: - Quelque chose à déclarer ? – Non, rien. – Et dans le coffre ? – Des calculettes uniquement. – Combien ? – Quatre ou cinq. – Le douanier s'étonne et demande à voir
le coffre! Surprise, dans le coffre se trouve toute
une artillerie. – Des calculettes, ça ? – Oui, c’est avec
ça que je règle mes comptes ! |
Voir Pensées & humour
MACHINE à CALCULER de PASCAL PASCALINE 1642 C'est une machine à additionner dont le principe est très
simple. Mais il fallait le trouver et surtout le mettre en œuvre! |
La machine d'arithmétique fait des effets qui
approchent plus de la pensée que tout ce que font les animaux. Mais elle ne fait
rien qui puisse faire dire qu'elle a de la volonté, comme les animaux. Pascal |
Voir Pensées et humour
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Machine à calculer |
ENTRÉES |
SORTIES |
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D'aujourd'hui |
Un clavier numérique. |
Un écran d'affichage numérique. |
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PASCALINE |
Une série de
cadrans type téléphone d'hier,
sur lesquels on compose les chiffres. |
Une fenêtre de
lecture faite de petites lucarnes, chacune laissant apparaître un chiffre du
résultat. |
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MÉCANISME |
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Engrenages couplant les entrées et les
sorties. Cadran et fenêtre visibles
Interface
Homme -Machine – IHM. Principe du mécanisme interne
Le
cadran est solidaire d'une roue horizontale à picots.
Qui
entraîne une autre roue verticale à picots.
Laquelle
est solidaire du tambour d'affichage.
Sa
partie supérieure est visible à travers une lucarne. |
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BILAN |
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Telle que constituée pour le moment, chaque
cadran étant relié au tambour, on obtient une machine qui affiche
simplement le nombre que je compose sur les cadrans. Il s'agit d'un répéteur de données. Si
je compose 5 puis 1 puis 8 et enfin 2 sur les cadrans successifs Les
tambours vont tourner pour finalement afficher l'un le 5, le suivant le 1,
puis le 8 et enfin le 2. Bon, tout cela pour si peu! Patience … C'est maintenant
que nous allons voir en action l'astuce de Pascal. |
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Astuce
1 |
Je vous ai mis la
puce à l'oreille en parlant de cadran de
téléphone. Rappelez-vous cet
équipement, aujourd'hui, presque disparu! Les chiffres étaient marqués sur un la
partie fixe du téléphone Seul
le cadran tournait. |
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Addition |
Je compose 4 sur le
cadran: Je
place mon index dans le trou en face du 4 et mon index fait tourner le cadran
jusqu'à atteindre le blocage en face du zéro. Le
cadran aura tourné de 4 crans. |
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La
lucarne montre 4. |
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Que se passe-t-il
si je compose 2 sur le même cadran? Le
cadran va tourner de 2 crans. |
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Le
tambour progresse de deux crans et montre 6 (= 4 + 2). |
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Aussi simple que
cela! |
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le
tambour fonctionne en PLUS par rapport à ce
qu'il affiche. |
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Exemple |
Je compose 1 2 3 4
sur les cadrans successifs. |
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La
fenêtre affiche 1 2 3 4 |
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Je veux y ajouter 5
4 3 2. Je compose
simplement ces nouveaux chiffres sur les cadrans. |
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La
fenêtre affiche 6 6 6 6 |
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Facile |
Pour additionner
deux nombres. Composez
successivement ces deux nombres sur les cadrans. |
-
Eh!
Pas vrai -
Si
je fais 4 + 7 je trouve 1 -
Ah,
oui! Il faut traiter la retenue |
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Compteur
de voiture |
Après le cadran du
téléphone, je vais vous demander de vous souvenir du mécanisme du compteur
des kilomètres de votre voiture. Après 9 km et pour passer à 10, le tambour des unités montre 0 et celui des dizaines grimpe d'un cran. |
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Ergot
et fourche |
Le tambour des
unités est simplement muni d'un ergot à gauche. Celui des dizaines
d'une petite fourche à droite. À chaque tour l'ergot enclenche la fourche qui alors progresse d'un cran. |
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Réalisation
de Pascal |
Elle nécessitait la
mise en œuvre d'un étage d'engrenage en plus. |
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Un
chiffre |
Multiplier un
nombre par un autre de 1 seul chiffre consiste à répéter l'addition autant de
fois que la valeur du chiffre. |
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Deux
chiffres |
On commence par
effectuer la multiplication avec le chiffre des unités. Puis à réaliser
celle des dizaines de la même manière mais en se déplaçant d'un cadran vers
la gauche. En effet: 23 x 45 = (3 + 20)
x 45 = 3 x 45 + 20 x 45 |
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Etc. |
Un et cætera
un peu fastidieux dans la pratique! |
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Double
numérotation |
Observez le tambour
sur l'illustration plus haut. Il comporte deux séries de chiffres. La somme verticale des chiffres est
toujours 9. |
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Astuce
2 |
Grâce à une
réglette mobile, Pascal fait apparaître le résultat du
calcul comme étant soit les chiffres du bas
ADDITION, soit les chiffres du haut SOUSTRACTION. |
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Propriété |
Comment transformer
une soustraction en addition?
Observez l'addition
obtenue et ses chiffres. Observez les
complémentarités à 9 par rapport aux chiffres de la soustraction (par
construction, en fait). Exemple avec
plusieurs chiffres.
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Comment
opérer |
Exemple avec 47 – 23. |
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Placer la réglette. Pour
masquer les chiffres du bas Position:
Soustraction. |
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Afficher en haut le
premier terme de la soustraction. Tourner
les cadrans jusqu'à obtenir ces chiffres. |
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Ajouter 23. Composer
3 sur les unités et le 2 sur les dizaines. C'est
en fait l'addition cachée qui s'opère 52 + 23
= 75 En
face visible, magie! C'est le résultat de la soustraction qui apparaît: 47 – 23 = 24. |
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Biographie |
Blaise Pascal (1623-1662) >>> |
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1623 |
Wilhelm Schickard
(1592-1635), professeur d'astronomie, a inventé la première machine à
calculer. Blaise Pascal n'en
a pas eu connaissance. |
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1642 1645 |
Pascal a 19 ans
lorsqu'il conçoit sa machine à calculer. Première machine
fonctionnelle. |
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Impôts |
Son père, Étienne,
est adjoint à l'Intendant de Normandie. Commissaire pour la
levée des impôts. Blaise, son fils,
avec cette invention, visait à réduire la charge de calcul de son père et
surtout les vérifications fastidieuses. |
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Emploi |
La Pascaline était
sans doute bien adaptée à cet emploi de totalisation de factures. Même si elle permet
multiplications, divisions, règles de trois et racine carrées, elle est
lourde d'emploi pour les calculs plus scientifiques. Pascal a aussi
adapté la machine aux opérations monétaires non décimales (denier, sol sous). |
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Commercialisation |
Pascal tente de
commercialiser sa Pascaline. Il obtient une
sorte de brevet protégeant sa fabrication et l'idée de calcul mécanique. Seuls quelques
exemplaires ont été fabriqués. |
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Avec la Pascaline,
la multiplication consiste à additionner le multiplicande un nombre de fois
égal au multiplicateur. Fastidieux! Avec la machine de Leibniz
(1673), une astuce permet d'opérer cette répétition automatiquement. L'astuce est un dispositif qui s'appelle l'entraîneur. Des cylindres munis de cannelures de
longueurs représentant chacun ces chiffres. Une manivelle permet d'actionner le tout. Pour les moins jeunes, vous avez sans doute
vu ce type de machine dans les bureaux des années 70. Il s'agissait de la
mise en œuvre de ce même principe. |
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Voici un exemple de machine (avec son certificat d'authenticité) (que
je possède – cadeau de mes collègues de travail) |
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Voir description plus détaillée sur le site Évolution des machines à calculer
- par Alexandre Faribault
Autres nom de machines à
calculer
Comptometer de
Dorr Eugene Felt en 1885.
Arithmometer de
William S. Burroughen 1888. |
Voir |
Ordinateurs et
Multimédia – Index |
Sites |
La
Pascaline – description, principe, historique, photos Pascaline –
photos Pascal's
Adder - About Pascaline Une histoire du
calcul artificiel et de ses concepts Évolution des
machines à calculer |
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