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PETIT THÉORÈME DE FERMAT Il existe de
nombreuses démonstrations Celle-ci me semble
la plus abordable. On trouvera une autre démonstration en Fermat et
Pascal |
Rappel sur la
divisibilité
Lemme d'Euclide: si un nombre premier p divise le produit a . b,
Lemme de Gauss: si m, premier avec a,
divise le produit a . b, |
Voir Propriétés de la
divisibilité / Démonstration
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Soit p un nombre premier
Considérons la suite des multiples de a.
Pour chacun d'eux, p ne divise ni a
ni un nombre qui lui est inférieur. Conclusion: p ne divise aucun
facteur de chacun de ces nombres. |
a, 2a, 3a, ... , (p –1)a (1) Le nombre p n'en
divise aucun. Les termes de la suite (1), divisés par p,
donnent donc des restes non nuls. |
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Si deux multiples ka et k'a
donnaient le même reste, leur différence ka – k'a = (k – k')a
donnerait un reste nul.
Or, cette différence
est un nombre de la suite (1) et, on a montré que les restes de la suite ne
sont pas nuls. |
Ces restes sont distincts. |
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Finalement, les (p – 1) restes des
divisions par p, des nombres de la suite (1) sont non nuls et distincts. |
Ces restes constituent donc, à l'ordre près, les
nombres de la suite suivante: 1, 2, 3, 4, ..., p –1 (2) |
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Exemple p = 7, a = 10 Tous les nombres de 1 à 6. |
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Considérons le produit des termes des deux suites vues
ci-dessus.
La première en fonction de la seconde.
Or nous savons que: si nous divisons chaque terme de N
par p, nous obtenons des restes qui vont de 1 à p –
1, soit le produit de ces nombres qui n'est autre que n. |
N = a . 2a .
3a ...
(p –1) a N = n . a p – 1 N et n ont le même reste lorsque chacun
de leur terme est divisé par p. |
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La différence de ces deux produits ayant même reste
donne un reste nul. Cette différence est un multiple de p.
En remplaçant N par sa valeur. |
N – n = K. p n . a p – 1 – n = K. p n (a p – 1 – 1) = K. p |
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Souvenons-nous que n est le produit des nombres
jusqu'à p – 1. Il est premier avec p.
Le premier p divise le produit et il ne
divise par n, alors il divise l'autre facteur. |
n et p premiers entre eux. a p – 1 – 1
= K'. p |
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Si p est un nombre
premier et a un entier non
divisible par p, la différence : a p – 1 – 1 est divisible par p. |
Exemples
106 – 1 = 999 999 = 7 x
142 857 p = 13 & a = 2 212 – 1 = 4 095= 13
x 315 |
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Si p est un nombre
premier et a un entier
quelconque, la différence : a p – a est divisible par p. Conséquence Dans un système de numération dont
la base est un nombre premier p, les nombres ap
et a sont terminés par
le même chiffre. |
Soit
le produit a. (ap – 1 – 1) Si
a
est premier avec p, le second facteur est divisible par p. Si
a
est divisible par p, c'est le premier facteur. Dans
tous les cas, le produit est divisible par p. Or a.
(ap – 1 – 1) = ap – a Divisible par p. |
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La réciproque du
théorème de Fermat est inexacte. Il
existe des cas de divisibilité hors de ces critères.
On trouve le même type de divisibilité même si p n'est pas premier. |
Exemple
avec p NON premier
414 – 1 = 268 435 455 = 15 x 17 895 697 Nombre divisible par p alors que p n'est pas premier |
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Suite |
Le petit théorème de Fermat
Démonstration
avec le triangle de Pascal
Démonstration avec le collier de
perles
Recherche des premiers sur
tableur avec Fermat |
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