|
Performance des voitures de course
|
avec
une Ford GT en 17 mai 2012. Une
accélération départ arrêté exceptionnelle! |
|
|
Vous avez déjà été confronté au phénomène
d'accélération:
dans une voiture lorsqu'au démarrage vous êtes plaqué
dans votre fauteuil,
toujours dans votre voiture, lors des virages vous êtes
déporté vers l'extérieur du virage,
dans un avion au décollage,
sur un manège qui se lance ou dans la voiture du
grand-huit qui plonge ou prend un virage,
Notez qu'en voiture sur une ligne droite à vitesse
constante, votre corps ne ressent rien. Vous savez que vous rouler du fait du
paysage qui défile.
C'est ce qui explique que, la Terre étant en rotation uniforme (1666
km/h), vous ne ressentez pas le mouvement de rotation. À notre échelle, la courbure
de la Terre est trop faible pour que nous la ressentions. La trajectoire est
quasi-rectiligne.
En chute libre, dans un trou d'air, dans une chute vous
êtes soumis à votre poids et dans un premier temps votre corps accélère; Il
chute de plus en plus vite.
L'oreille interne n'est sensible qu'aux à-coups, au
démarrage d'une accélération ou d'une décélération. Les concepteurs de
simulateur en profitent. Pour faire croire à une accélération qui dure, ils
provoquent l'accélération voulue et la diminue doucement. Le cerveau est
leurré et l'individu croit qu'il est encore en accélération. Cas de la
simulation d'un tonneau dans un avion de chasse. Lorsque le mouvement
d'un objet est modifié, soit par un changement de vitesse
ou par un changement de direction, on dit
qu'il a reçu une accélération. Une
accélération n'est donc pas nécessairement une augmentation de vitesse. |
|
|
Le graphique analyse ce record automobile indiqué dans
l'en-tête.
Cette vitesse exceptionnelle correspond à 341 km/h /
3,6 = 94,7 m/s.
La durée pour atteindre cette performance est facile à
calculer. Alors t = 800 / 94,7 = 8,4 s.
Le graphique montre la distance parcourue selon un
calcul de plus en plus fin. D'abord un échantillonnage toutes les secondes,
puis 0,5 s, 0,2 s, etc.
Le calcul en lui-même est simple, à un détail près: il
faut imaginer une valeur de l'accélération. Je choisis: 22,43 m.s-2
. Alors:
pour t = 1 s, la vitesse prise est 22,43 et la distance
parcourue est 22,43;
pour t = 2 s, la vitesse devient 44,86 et la distance est 22,43 + 44,86 =
67,29;
etc.
Pour la courbe suivante, je procède à un calcul plus
fin. De plus en plus fin. J'approche de plus en plus la valeur cherchée 800 m
en 8,4 secondes. Ce qui prouve que l'accélération choisie est la bonne. Avec
une autre valeur, la courbe passerait à côté.
Deux leçons à tirer de cette expérience:
Sans connaître l'accélération a priori, il faudrait
beaucoup tâtonner pour arriver au graphique présenté. Il doit exister un truc pour la calculer, non?
Le calcul de l'accélération n'est pas simple; il s'agit
d'une question de passage aux limites (les spécialistes parlent de calcul de primitive).
Pour bien visualiser les choses, reprenons cette courbe
distance parcourue en fonction du temps et y ajoutant la vitesse et
l'accélération
Bilan: le passage de la
courbe accélération constante à la vitesse uniformément accélérée est
relativement facile. Par contre pour imaginer la courbe montrant la distance
en fonction du temps, pas si simple! |
|
||
Suivons un bolide imaginaire dont l'accélération est 10
km / s / s.
Le but est de trouver la distance parcourue en 3
secondes.
Le graphique du haut montre la valeur de l'accélération
en fonction du temps. L'accélération est uniforme. Le graphe est une droite
horizontale (rouge).
Le graphique du milieu représente la vitesse. Durant la
première seconde elle passe de 0 à 10 km/s. Puis de 10 à 20 durant la
deuxième seconde de temps. Etc. C'est le graphe en vert. En bas, la distance
parcourue. Pour la courbe noire: vitesse de 10 km/s durant
1 seconde: d = 10 km; vitesse 20 km/s durant la deuxième seconde, soit d = 10
+ 20 km. Etc. En prenant des intervalles de temps de plus en plus court
(échantillonnage de plus en plus fin; courbes de couleur), le graphe devient
de moins en moins anguleux et s'approche de la forme d'une parabole. |
Plus le calcul est fin et plus la courbe se stabilise. elle atteint
une limite. En l'occurrence pour 3 secondes la distance s'établit à 45 km. |
|
|
|
Prenons comme accélération, celle de la pesanteur: – 9,8 m.s-2 (droite horizontale
rouge en dessous de l'axe des abscisses). Nous lançons un projectile en l'air
avec une vitesse initiale de 20 m/s (72 km/h). Comme précédemment nous
traçons la courbe de la vitesse en fonction du temps (droite oblique en
vert). Au bout d'une seconde, la vitesse diminue pour prendre la valeur 10
m/s. Le projectile monte en l'air et la pesanteur s'oppose à cette montée.
Tant et si bien qu'à la deuxième seconde (t = 2), le projectile a une vitesse
nulle. Il a atteint alors son point le plus haut et il va retomber avec une vitesse qui va
croître mais dans le sens de la descente. La trajectoire de notre
projectile est représentée par la courbe parabolique en noir. Le projectile
monte jusqu'à une altitude de 20,4 m. Comment connaître directement cette valeur? |
|
||
Nous connaissons l'expression de la distance en fonction de la
vitesse. |
|
|
L'expression de la distance en fonction de l'accélération résulte d'un
calcul de primitive et donne: |
|
|
Calcul pour l'exemple précédent pour T = 2 secondes: |
L = 20 x 2 – ½ x 9,8 x 22
= 20,4 m |
|
Voir Calcul
complet
Nous
avons appris à nous méfier de l'accélération. Le mode de calcul fait
intervenir la notion de primitive d'une
fonction. La primitive
ou antiderivative comme disent les Anglais
est l'inverse de la dérivée.
Retenons
que le calcul de la valeur de l'accélération passe par la formule indiquée
ci-dessus. |
Voir Calcul intégral / Exemple de calcul / Infinitésimaux
Retour |
|
Suite |
|
Voir |
Archimède
– Biographie
Archimède et ses contemporains
Sciences
– Index |
Aussi |
|
Cette page |
http://villemin.gerard.free.fr/aScience/Physique/AccelPhy.htm |