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Édition du: 02/10/2022

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Brèves de Maths

 

INDEX

 

Types de nombres

Décomposition des Nbs

Inventaire des nombres

Nombres par leur nom

Nombres p-adiques

Introduction

Nombres décadiques

Séries

Opérations

Nombres triadiques

p-adiques – Théorie

Division et inverse

P-adique périodique

p-adiques – Pratique

Automorphes

Tables de p-adiques

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NOMBRES p-adiques

Approche avec les nombres automorphes

 

Les nombre p-adiques sont des nombres classiques mais retournés dans un miroir. Ils se prolongent éventuellement vers la gauche au lieu de la droite pour les nombre classiques.

Il existe des nombres classiques qui se comportent aussi de cette manière. Voyons cela comme présentation du concept de p-adique.

     

 

Sommaire de cette page

>>> Approche

>>> Carrés automorphes et décadiques

>>> Équation

>>> Amusement "p-adique"

>>> Nombres de Fibonacci

  

Débutants

Nombres

 

Glossaire

Nombres

 

 

 

Approche

haut

 

Nombres particuliers

Il existe des nombres qui produisent une grande quantité de zéros lorsqu'ils sont multipliés.

C'est le cas de 625 et 112 dont le produit est 70 000. On peut même ajouter des chiffres à droite pour obtenir de plus en plus de zéros.

 

Nombres décadiques

En 10-adique, la multiplication est tronquée à gauche au-delà de la quantité de chiffres des opérandes.

Ainsi en 10-adique: 625 × 112 = 000, un produit nul.

 

Diviseurs de zéro

De tels nombres, non nuls, créant un produit nul sont appelés des diviseurs de zéros.

Évidemment, avec les nombres ordinaires, il  n'y a pas de diviseurs de zéro.

  

 

Exemple

 

Suite avec de plus en plus de zéros

    5 625 ×     2 112 =        11 880 000

  15 625 ×   22 112 =      345 500 000

515 625 × 122 112 = 6 2964 000 000

  

 

Carrés automorphes

Nous connaissons des nombres qui, élevés au carré, se terminent par ces nombres eux-mêmes: les nombres automorphes (dits de Gergonne et Lucas).

En ajoutant des chiffres à gauche, on obtient des nombres avec de plus en plus de chiffres identiques à droite.

Une race de nombres particuliers caractérisés par de plus en plus de chiffres à gauche. Idée de nombres p-adiques.

 

  

 

Nombres et leurs carrés avec même terminaison

 

Propriété valable pour les cubes et toute puissance supérieure.

 

 

Nombres p-adiques

Ils sont comme les nombres ordinaires, mais avec cette particularité à gauche:

*       nombres réels avec des chiffres répétitifs ou non répétitifs à gauche;

*       nombres avec décimales dont la partie entière est à droite de la virgule;

*       nombres entiers avec une infinité de zéros à gauche du nombre (souvent omis).

 

 

Calculs

Les opérations sont exécutées comme pour les nombres ordinaires, avec les mêmes retenues.

Dans le cas des nombres entiers, le résultat est tronqué pour avoir la même taille que le plus grand des opérandes.

 

 

 

Opposé d'un nombre p-adique

Cette addition a une somme nulle. Ce qui veut dire que 10 est l'opposé (cad. un inverse pour l'addition) du nombre décadique.

Soit:

…99990 = – 10

 

Exemple

Voir Exemple naturel de nombre décadique

 

 

 

Carrés automorphes et décadiques

haut

 

Produit automorphique

Voyons le carré de ce nombre automorphe: Ce nombre se retrouve intégralement en fin du carré.

Soit le produit 10-adique indiqué en tronquant le produit à la quantité de chiffres des opérandes.

Notez que le même nombre au cube produira le même phénomène et cela d'ailleurs pour une puissance quelconque.

En notant x ce nombre, on a:

 

 

1787109376² = 3193759921787109376

17871093763 = 5707598300918769841787109376

 

17871093763 = 5707598300918769841787109376

 

 

 

 

Produit nul

Voyons maintenant cette multiplication.

Le produit de x et de (x – 1) donne le 10-adique nul.

Nul également avec le carré de x ou une puissance quelconque.

 

 

Que nous inspirent ces résultats ?

Voyons cela au paragraphe suivant.

 

1787109376 × 1787109375 =

193759920000000000

1787109376² × 1787109375 =

5707598297725009920000000000

 

      

 

 

Équation

haut

 

Théorème fondamental de l'algèbre

La quantité de racines complexes d'un polynôme est égale à son degré.

  

Ce n'est pas le cas en décadiques (10).

 

Exemple x² – x = 0

Deux solutions évidentes 0 et 1. C'est tout !

 

En p-adiques, il y en a deux autres (u, v).

 

Les deux autres racines (u et v) présentent les relations habituelles des racines d'une équation du second degré.

 

Pour x² – x + 0 = 0:

u + v = 1 (coefficient de x)

u · v  = 0 (constante)

 

Si x² = x, ces deux nombres partagent au moins les mêmes unités

 

5² = 25  & 6² + 36

Ce sont les deux seuls nombres à un chiffre ayant cette propriété d'automorphisme.

 

Il est tout à fait possible de poursuivre les recherches avec les dizaines, puis les centaines, etc.

 

25² = 625 et 76² = 5 776

 

Après plusieurs itérations

Hors les unités, les chiffres de même rang se complémentent à 9.

La somme vaut 1 et le produit vaut 0.

 

 

u = … 12 890 625

v = … 87 109 376

…12 890 625 + … 87 109 376 = …0001

…12 890 625 × … 87 109 376 = …0000

 

De tels nombres qui se prolongent sans fin à gauche sont des nombres décadiques automorphes.

 

Ces deux nombres sont des diviseurs de zéro. 

Cette particularité disparait pour les p-adiques avec p premier.

 

 

Le fait que le produit de ces deux nombres est nul  montre que (10) n'est pas intégre: hors 0 et 1, il existe des nombres dont le produit est nul.

 

 

Bilan

Nous venons de faire la connaissance de nombres qui se prolongent indéfiniment vers la gauche.

Tout ce qui a été dit en base 10 pourrait l'être dans une base quelconque.

Avec les nombres ordinaires, ce sont les chiffres à droite qui perdent de l'importance. Plus les chiffres de gauche (poids forts) sont proches et plus les nombres se ressemblent (la différence est faible).

Avec les p-adiques, c'est l'inverse: plus les chiffres de droite sont proches et plus les nombres se ressemblent. Reste à définir ce type de proximité.

 

 

 

Amusement "p-adique"

haut

 

Propriété

Les nombres 2 et 5 à la puissance en 5k et 2k sont singuliers en ce sens qu'ils conservent leurs chiffres avec k croissant. De plus leur produit est composé de plus en plus de zéros.

 

 

Motif singulier avec ces nombres tronqués à gauche

Les nombre A et B sont calculés pour les valeurs de k de 1 à 12.

On ne conserve qu'un certain nombre de chiffres à droite: k + 3 pour A et k + 2 pour B.

Le produit de ces nombres tronqués est calculé tout en ne conservant que k + 5 chiffres à droite.

Les valeurs additionnelles à k sont ajustées pour montrer l'apparition des nouveaux chiffres tout en conservant un chiffre de tête.

 

Note: mod 103 , par exemple, veut dire: ne conserver que les trois derniers chiffres.
Remarque: ce sont bien les "nombres mod" qui sont multipliés.

Voir Nombre 376 – Autres valeurs / Pépites de nombres

 

Forme p-adique

En éliminant ce nombre de tête on obtient une forme p-adique, c'est-à-dire qui se prolonge à l'infini vers la gauche.

Exemple: …90625 × …6432 = …0000

 

 

Explication de la production des zéros

Il n'est pas étonnant de trouver de nombreux zéros dans le produit de nombres en 2 et 5 avec 2 x 5 = 10.

En fait, les nombres non tronqués en produisent beaucoup plus que ceux figurant sur le tableau ci-dessus.

Ce tableau montre les calculs en puissance de 10. L'exposant en rouge, indique la quantité de zéros qui se retrouvent dans le produit des nombres complets (non tronqués). Cette quantité est égale à l'exposant du nombre 5. Le nombre en puissance de 2 (B) étant de loin plus grand que celui en puissance de 5 (A).

 

   

 Voir Puissance de 2 / Puissances de 2 à 5 / Nombres automorphes

 

 

Nombres de Fibonacci

haut

 

 

La suite de Fibonacci recèle également une certaine structure p-adique; en fait 2-adique (dyadique).

 

Dans la liste des nombres de Fibonacci, on sélectionne ceux de rang en puissance de 2 et on les convertit en binaire.

 

Exemples
F4 = 510 = 1012
F8 = 2110 = 101012
F16 = 98710 = 11110110112
F32 = 217830910 = 100111101000001012

On prend alors un nombre sur deux pour former la liste du haut et les autres pour la liste du bas.

Pour chacune des listes, les chiffres terminaux sont de plus en plus communs et converge vers un nombre 2-adique qui se trouve être:

 

 

4, 11

16, 11011

64, 10111011

256, 10000111011

1024, 1101000111011

4096, 01001000111011

16384, 0111001000111011

65536, 111111001000111011

 

8, 10101

32, 0000101

128, 011000101

512, 00111000101

2048, 1110111000101

8192, 100110111000101

32768, 110000110111000101

 

 

 

 

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*      Qu'est-ce que les nombres p-adiques ? – Alain Robert auteur du livre A course in p-adic Analysis- 2000

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